Les postes au rugby amateur : LE NUMÉRO 13 - DEUXIÈME CENTRE
- jefdufour
- 24 mars
- 2 min de lecture
Dernière mise à jour : 25 mars

Quand tu joues 13, ton premier rôle c’est de faire avancer la ligne de Trois-quarts si le premier centre n’y a pas réussi.
Comme tu te dois d’être un peu plus subtil que lui, quand ton 12 t’a fait une passe - enfin, dans l’hypothèse hypothétique où ça arrive -, tu t’engouffres dans le trou de souris que tu as vu entre les deux centres adverses grâce à ton coup d’oeil tactique. Et c’est là que tu te rends compte que t’es pas une souris - ou alors que t’es une souris trop grosse. Parce qu’en tout cas ça passe pas, et tu te fais découper par un des deux.
Mais bon, tu peux prendre ta revanche sur l’action défensive suivante, quand tu te précipites vers ton vis-à-vis qui vient de recevoir le ballon. Qui fait à ce moment sournoisement une passe au monstrueux numéro 8 qui était caché en soutien axial dans son dos, que tu te prends plein fer. Tu le fais tomber - sur toi - et tu as juste assez de champ de vision entre son gros bide et la pelouse synthétique pour voir qu’il a remis à ton vis-à-vis, qui n’a plus qu’à foncer tout droit pour marquer puisque t’es plus là pour le prendre.
En plus, à la fin de chaque match, immanquablement, alors que t’as mal partout et t’essaies de récupérer, tu te fais engueuler copieusement par un mec hystérique qu’a l’air très en colère et qu’arrête pas de gesticuler. Mais putain c’est qui lui ?! Ah ouais, merde … le 14.
Et après tout ça, quand t’es numéro treize tu as toujours, un jour, un mec au Club House qui explique que deuxième centre ça sert à rien ; c’est le premier centre qui fait la différence ou pas.
Et là tu te dis que c’est quand même pas facile d’être le numéro 13.
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