Les postes au rugby amateur : LE NUMÉRO 7 - TROISIÈME LIGNE (FLANKER)

jefdufour
22 mars
2 min de lecture

Dernière mise à jour : 25 mars

Quand tu joues numéro 7, en général tu suscites de l’envie. Parce que tu apparais souvent dans la lumière.

C’est le cas quand tu grattes un ballon après une percussion de l’adversaire et tu permets à ton équipe de récupérer une pénalité. Ceci étant dit, vu de l’intérieur, le fait de te prendre un pilier ou un deuxième ligne lancé en planche - mais une planche épaisse, et en bois brut, voire brutal - au motif qu’il vient te déblayer - c’est ce qui a convaincu l’arbitre de siffler en fait, il a cru que t’étais mort -, tu es pas persuadé que ce soit si enviable.

C’est le cas quand tu chasses le 10 adverse, tu l’attrapes et tu le plaques au sol, coupant court à toute initiative de sa ligne de Trois-quarts. Ceci étant dit, vu de l’intérieur, le moment juste après, où le gros 8 qui était chargé de le protéger joue son rôle de garde du corps à retardement, et te plonge dessus pour vous écraser tous les deux, tu le trouves moins enviable.

C’est le cas quand, après l’avoir laissé passer deux fois, tu as trouvé le bon timing et tu te détaches à temps pour stopper le départ du même 8 derrière la mêlée adverse. Ceci étant dit, vu de l’intérieur, le fait de te prendre les deux genoux d’un buffle enragé en pleine gueule (oui c’est un buffle qu’a des genoux - on est au rugby, pas au zoo), tu trouves pas ça enviable du tout.

Et après tout ça, quand t’es numéro sept tu as toujours, un jour, un mec au Club House qui déclare que numéro sept c’est pas vraiment un poste d’Avant. Parce que les Avants c’est les Hommes de l’Ombre et le 7 brille un peu trop, genre starlette.

Et là tu te dis que c’est quand même pas facile d’être le numéro 7.